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Trois centres de recherche sont attachés à la Faculté des Sciences Économiques Sociales et Juridiques, présents au sein du Campus Fonderie.
Retrouvez toutes les informations sur les centres de recherche :
Centre de Recherche sur les Économies, les Sociétés, les Arts et les Techniques (EA3436)
Direction : Guido BRAUN
Université de Haute Alsace
Campus Fonderie – FSESJ
16 rue de la Fonderie
68093 MULHOUSE Cedex
Tél. : +33 (0)3 89 56 82 92
Site web : www.cresat.uha.fr
Effectifs : 64
Enseignants-chercheurs : 14
Ingénieur d’études et chercheurs associés : 42
Doctorants : 8
Créé en 1984, le Centre de Recherches sur les Economies, les Sociétés, les Arts et les techniques (CRESAT) a obtenu le statut de jeune équipe (JE) en 1997 et d’équipe d’accueil (EA 3436) en 2001. Il est une composante du pôle de Recherche Sciences Humaines et Sociales – Humanités de l’Université de Haute-Alsace.
Le CRESAT est une équipe pluridisciplinaire regroupant à l’origine des enseignants-chercheurs des Départements Histoire (21e, 22e, 23e sections) et des Sciences de l’Information et Métiers de la Communication (SCIMEC) (22e, 71e, 72e sections), rejoints depuis par des collègues d’autres sections intéressés par ses thématiques de recherche. Leurs travaux relèvent d’approches diverses, voire de disciplines différentes, mais ils partagent un certain nombre de questionnements communs, ont l’habitude de travailler ensemble et souhaitent s’inscrire dans une démarche interdisciplinaire. Ils entendent se rassembler autour d’un thème transversal, la construction des sociétés et des territoires. Le concept même de construction contient des dimensions temporelles et spatiales, historiques et géographiques, indissociables des orientations scientifiques du CRESAT. Si celles-ci se déploient dans des directions variées, elles nourrissent une réflexion commune sur le fonctionnement des sociétés et leur inscription territoriale.
La force et l’originalité du CRESAT résident dans l’affirmation de son identité par le biais d’une inscription territoriale transfrontalière, une volonté d’accroître la capacité de ses membres à valoriser leurs travaux dans des publications internationales. Ceux-ci sont amenés à définir des projets de recherche qui s’inscrivent dans quatre axes :
- Histoire et patrimoine de l’industrie.
- Géohistoire des risques.
- Politiques et identités.
- Communication, cultures et technologies de l’information.
Par leurs travaux, les chercheurs du CRESAT contribuent dans leur champ disciplinaire au débat scientifique et à l’avancée du savoir. Mais d’un point de vue collectif, la recherche du CRESAT s’inscrit fortement dans un territoire, marqué à la fois par son passé et son présent industriels, et par sa situation frontalière avec l’Allemagne et la Suisse. La prise en compte de ces particularités explique qu’au lieu d’une recherche académique « hors sol », le CRESAT privilégie les « réponses aux enjeux sociaux ou économiques » : il le démontre par ses travaux sur les entreprises, les territoires, l’identité, la communication, par ses expertises en matière de patrimoine, de risques ou de mobilité. Il entend se démarquer des grandes unités de recherche généralistes et affirmer d’abord sa présence sur le terrain. C’est pourquoi il consacre aussi beaucoup d’efforts à « participer à l’acquisition de connaissances ouvrant la voie à des applications identifiées ». Ainsi, il s’investit dans la mise à disposition du public d’outils parmi lesquels on peut citer l’Atlas historique d’Alsace, le Pôle documentaire de la Fonderie, la base de données « Images de l’industrie », le projet Forcopar d’enseignement à distance en archéologie industrielle.
Cette structuration permet de mieux définir une problématique de réflexion commune autour de la construction des sociétés et des territoires. L’histoire même du CRESAT nous a imposé à plusieurs reprises de reconsidérer les principes communs qui donnent sens à notre activité scientifique et les thématiques susceptibles de valoriser les talents et les compétences de ses membres. Cette exigence est le fondement de notre cohésion et donc de notre légitimité.
Centre Européen de Recherche sur le Droit des Accidents Collectifs et des Catastrophes (EA 3992)
Direction :Blandine ROLLAND
Site web : www.cerdacc.uha.fr
Le CERDACC a pour objet d’étudier les dispositifs de toute nature (juridique, judiciaire, administratif) mis en place après les catastrophes technologiques ou naturelles ainsi que dans le prolongement des accidents collectifs.
La création du CERDACC, en 1995, est d’abord la résultante d’un constat. Les catastrophes et les accidents collectifs, malheureusement, rythment la vie des sociétés modernes. Or, après l’événement, tous les acteurs, institutionnels ou non, sont confrontés à des logiques différentes et à des approches inhabituelles nécessitant l’élaboration de dispositifs spécifiques.
Dès lors, la gestion juridique du risque constitue une préoccupation constante de nos sociétés industrialisées, alors que se développent, sous l’effet d’un principe de précaution de plus en plus fréquemment invoqué, en amont de l’accident, des exigences liées à la prévention du risque et, en aval, l’engagement des responsabilités civiles et pénales des décideurs ou des personnes morales.
Le CERDACC s’attache à explorer ce champ nouveau en pleine mouvance.
Le CERDACC est aussi l’aboutissement d’un engagement personnel de longue date de son fondateur, le Professeur Claude Lienhard, au service de la prévention des risques, de l’aide aux victimes, et du renouement du lien social. Cette préoccupation légitime, aujourd’hui largement soutenue par les pouvoirs publics, s’inscrit naturellement dans les objectifs et les finalités de recherche qui animent les enseignants-chercheurs de l’Université de Haute-Alsace. Sous l’impulsion de son fondateur, le Professeur Claude Lienhard, le CERDACC est devenu un laboratoire de recherche reconnu par le ministère, les décideurs locaux et le monde de l’entreprise.
Laboratoire reconnu par le ministère (EA 3992), le CERDACC constitue une structure de recherche pluridisciplinaire (droit privé, droit public et économie), possédant vocation à accueillir l’ensemble des juristes en poste à l’UHA. Le CERDACC regroupe actuellement une vingtaine d’enseignants-chercheurs des diverses composantes de l’Université de Haute-Alsace (Faculté de Droit, IUT Colmar et IUT Mulhouse) et d’autres Universités. Aujourd’hui dirigé par M. Hervé Arbousset et M. Bertrand Pauvert le CERDACC s’attache à explorer les aspects juridiques liés à la prévention et à la survenance d’accidents collectifs.
Le CERDACC assure l’encadrement scientifique et pédagogique des master proposés au sein de la Faculté. Le CERDACC assure également la publication via internet d’un cyberjournal mensuel consacré à l’actualité du risque, des accidents et des catastrophes : le Journal des Accidents et des Catastrophes (abonnement gratuit), et d’une revue théorique consacrée au risque (Riséo).
Centre de Recherche en Gestion des Organisations (EA 7317)
Direction à l’UHA : Pr Marc BOLLECKER
Site web : crego.u-bourgogne.fr
Le Centre de Recherche en Gestion des Organisations (CREGO) regroupe actuellement plus de 120 enseignants-chercheurs et chercheurs en Sciences de Gestion, en poste sur trois universités différentes (Université de Haute-Alsace, Université de Bourgogne, Université de Franche comté).
De nombreux travaux de recherche y sont menés dans de nombreux domaines de la gestion.
1. Marketing
2. Finance
3. Pilotage et contrôle
4. Gestion des Ressources Humaines et stratégie
A l’UHA, les 25 enseignants-chercheurs sont principalement des spécialistes de la stratégie, de la GRH, du marketing, du pilotage et du contrôle.
Ils interviennent dans les formations universitaires et dans les organisations au travers de contrats de recherche et de l’encadrement de doctorants en sciences de gestion.
Des collaborations avec les entreprises sous des formes diverses leur permettent de bénéficier des dernières avancées de la discipline, aussi bien en termes d’outils de gestion que de prise de recul et d’aider dans la prise de décisions stratégiques.
Les chercheurs peuvent intervenir dans des environnements internationaux en lien avec les marchés des entreprises et dans des problématiques complexes.
Des dispositifs financiers (crédit impôt recherche, subvention etc…) soutiennent les interventions des chercheurs dans les organisations.
Leurs recherches et interventions dans les organisations privées et publiques concernent notamment :
La stratégie et la GRH :
– le management dans le secteur sanitaire et social (normes de GRH du New Public Management et leurs effets);
– les risques de la mobilité professionnelle (stabilité professionnelle; mobilité physique et psychologique; compétences interculturelles ; équilibre travail – famille; identifications au travail);
– l’éthique dans les organisations (éthique, normes et identités professionnelles, éthique dans l’accompagnement et le coaching; utopie et résistance, vulnérabilité et care);
– le management des organisations culturelles, artistiques et créatives (transformation et entrepreneuriat);
– la mutualisation des compétences et la gestion prospective des métiers dans un contexte de restructuration;
– les risques psychosociaux (conflits interpersonnels; violence; médiation et tiers; approche systémique) et les ressors de l’engagement organisationnel.
Le marketing :
– le management de la marque (image de la marque, ses représentations et son potentiel narratif dans un contexte transmédia ; communautés de marque sur les réseaux sociaux ; extensions de marque et co-branding; perception des labels)
– le marketing de la relation client (programmes relationnels ; satisfaction client ; management de l’expérience client ; conversations virtuelles marque-consommateur ; traitement des réclamations et avis négatifs en ligne)
– l’adoption des innovations (acceptation des innovations technologiques ; perception et engagement vis-à-vis des robots et objets connectés; marketing responsable)
– la consommation collaborative (co-production ; co-création ; biens ou services partagés).
Le pilotage et le contrôle :
– le management de la performance globale (évaluation et optimisation de la performance financière et extra-financière dans une perspective socio-économique)
– la conception et la mise en place d’outils de mesure de la performance (adoption, amélioration et usages de systèmes de calcul de coûts, tableaux de bord, budget, conduite du changement)
– la création ou réorganisation de la fonction contrôle de gestion (décentralisation, centralisation, externalisation, centre de services partagés, délocalisation)
– l’évolution des métiers de la finance, du contrôle de gestion, de l’audit et de la comptabilité (diagnostic et prospective des compétences dans les organisations, secteurs d’activité au niveau national et international)
– l’innovation et le contrôle (étude des dispositifs d’animation permettant d’innover)
– le contrôle des organisations complexes (secteur de la santé, médico-social, de l’enseignement supérieur, des collectivités territoriales).